À défaut d'indication spécifique contraire, ils peuvent relever de n'importe quelle gamme et ne sont pas nécessairement des biens coûteux ou de luxe [voir, en ce sens et par analogie, arrêts du 29 septembre 2009, The Smiley Company/OHMI (Représentation de la moitié d'un sourire de smiley), T-139/08, Rec, EU:T:2009:364, point 19, et du 7 décembre 2011, El Corte Inglés/OHMI - Azzedine Alaïa (ALIA), T-152/10, EU:T:2011:715, point 20].

In Ermangelung weiterer näherer Angaben zu ihrer etwaigen Natur als Luxusgüter oder hochpreisige Waren sind die genannten Waren daher als Konsumgüter des täglichen Bedarfs anzusehen, die sich an die breite Öffentlichkeit richten, bei der nicht davon auszugehen ist, dass sie hinsichtlich dieser Waren einen besonders hohen Grad an Aufmerksamkeit an den Tag legt (…vgl. in diesem Sinne Urteile vom 29. September 2009, The Smiley Company/HABM [Darstellung eines halben Smileys], T-139/08, EU:T:2009:364, Rn. 19, vom 7. Dezember 2011, El Corte Inglés/HABM - Azzedine Alaïa [ALIA], T-152/10, nicht veröffentlicht, EU:T:2011:715, Rn. 20, …und vom 17. Oktober 2012, MIP Metro/HABM - J. C. Ribeiro [MISS B], T-485/10, nicht veröffentlicht, EU:T:2012:554, Rn. 22).

En second lieu, il ressort de la jurisprudence que les produits visés aux points 3 et 7 ci-dessus, à défaut d'autres précisions quant à leur éventuelle nature de produits de luxe, doivent être considérés comme étant de consommation courante et comme s'adressant au grand public, qui n'est pas censé faire preuve d'un niveau d'attention particulièrement élevé à leur égard [voir, en ce sens, arrêts du 29 septembre 2009, The Smiley Company/OHMI (Représentation de la moitié d'un sourire de smiley), T-139/08, Rec, EU:T:2009:364, point 19 ; du 7 décembre 2011, El Corte Inglés/OHMI - Azzedine Alaïa (ALIA), T-152/10, EU:T:2011:715, point 20, et du 17 octobre 2012, MIP Metro/OHMI - J. C. Ribeiro (MISS B), T-485/10, EU:T:2012:554, point 22].

Toutefois, il est permis de douter que le consommateur moyen prononcera ledit mot, qui constitue, en anglais, un nom de pays très connu [voir, en ce sens, arrêt du 7 décembre 2011, El Corte Inglés/OHMI - Azzedine Alaïa (ALIA), T-152/10, non publié, EU:T:2011:715, point 53], d'autant plus qu'il s'agit, en l'espèce, d'un mot occupant la dernière place de l'élément verbal relativement long du signe composant la marque demandée.

En effet, un tel argument est inopérant, en ce qu'il n'a aucune incidence sur l'analyse du risque de confusion dès lors qu'il a bien été constaté qu'il existait une similitude visuelle entre les signes en conflit [arrêt du 7 décembre 2011, El Corte Inglés/OHMI - Azzedine Alaïa (ALIA), T-152/10, non publié, EU:T:2011:715, point 60].