La coexistence entre deux marques au sens de la jurisprudence précitée doit être fondée sur l'absence d'un risque de confusion dans l'esprit du public concerné, ce qui implique que ce dernier a conscience du fait que les marques appartiennent à des entreprises différentes [conclusions de l'avocat général Mazák dans l'affaire Aceites del Sur-Coosur/Koipe, C-498/07 P, EU:C:2009:49, point 29 ; voir également, dans le cadre de l'appréciation de la première directive 89/104/CEE du Conseil, du 21 décembre 1988, rapprochant les législations des États membres sur les marques (JO 1989, L 40, p. 1), arrêt du 22 septembre 2011, Budejovický Budvar, C-482/09, EU:C:2011:605, point 81 ; ordonnance du 13 janvier 2015, Asos/OHMI, C-320/14 P, non publiée, EU:C:2015:6, point 20 ; arrêts du 11 mai 2005, Grupo Sada/OHMI - Sadia (GRUPO SADA), T-31/03, EU:T:2005:169, point 86, et du 14 novembre 2007, Castell del Remei/OHMI - Bodegas Roda (CASTELL DEL REMEI ODA), T-101/06, non publié, EU:T:2007:340, point 76].

Die Rechtsmittelführerin strebt somit mit dem zweiten Teil ihres ersten Rechtsmittelgrundes in Wirklichkeit offenbar nur eine erneute Prüfung ihres Vorbringens an, was nicht in die Zuständigkeit des Gerichtshofs fällt (vgl. in diesem Sinne Beschluss vom 13. Januar 2015, Asos/HABM, C-320/14 P, nicht veröffentlicht, EU:C:2015:6, Rn. 26 und die dort angeführte Rechtsprechung).